La TRUFFE

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La truffe, de l’ancien provençal « trufa » issu du latin tuber, est un Champignon hypogé, La partie comestible est en fait un organe fructifère, provenant d’une reproduction sexuée. Cet organe libère des ascospores qui germent et produisent des hyphes, du mycélium. Ce mycélium réalise une association symbiotique avec les radicelles d’un arbre hôte (chêne, chênes verts, charmes, noisetiers) : ce sont des mycorhizes. Le mycélium reste à la surface des cellules racinaire sans y pénétrer (ectomycorhize) : il constitue alors le réseau de Hartig. Des échanges trophiques entre la plante et le Champignon se mettent en place.

La fructification nécessite l’alternance de phases de stress thermique et hydrique. Elle est précédée par le phénomène du "brûlé", libération de composés phytotoxiques qui inhibent la germination de graines (comme la juglone du noyer). Tuber melanosporum se développe dans des sols calcaires ou calciques. Son aire de production se situe entre les 40 et 47^èmes degrés de latitude nord. La truffe a besoin d'un climat tempéré avec des saisons bien marquées. Dans sa phase de maturité T. melanosporum gèle à -7° dans le sol.

D’autres espèces sont commercialisées comme T. brumale (truffe d’hiver), T. aestivum (truffe d’été) et T. uncinatum (truffe de Bourgogne). Cependant, la truffe de Chine (T. indicum) est de cinq à dix fois moins chère que celui de la truffe du Périgord. L’identification formelle n’est réalisée que grâce à des techniques de biologie moléculaire (PCR de l’ADN mitochondrial

le cycle de la Truffe

Eric Serres    APNHC

Remarque: Ne comptez pas sur moi pour vous donnez les coins à truffes. .ils sont rares et bien localisés. Leurs propriétaires sont vigilants.